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                  Formation
                    et Travaux 
                     
                  
                  
                  
                  
                      
                    Fernand-Lucien
                    ROBERT a suivi une formation de bactériologiste à l'Institut
                    Pasteur à Paris. Il a obtenu son diplôme de
                    Chef de Laboratoire de Bactériologie (Concours du Val de
                    Grâce de Janvier 1922). Il fut Chef de laboratoire à
                    Constantinople de Juin 1922 à Octobre 1923 et à Oran
                    d'Octobre 1923 à Février 1928.
                     
                  
                  
                  
                  
                          Fernand-Lucien ROBERT est l'auteur d'un
                    article sur le Typhus (Archives de Médecine et de Pharmacie
                    (n° de Janvier 1922) et d'un livre sur le pneumothorax
                    artificiel dont nous publions l'avant propos et
                    l'introduction.    
                     
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                    
                  
                  
                  
                  
                          Avant
                    propos   
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Au début de ce travail, qui marque le terme de nos études
                    médicales, il est un devoir d'autant plus agréable à
                    remplir que c'est pour nous une dette de reconnaissance et
                    un plaisir : c'est de remercier tous les Maîtres qui nous
                    ont guidé dans le cours de nos études et qui, en nous
                    apprenant, ce que nous savons, nous ont facilité notre
                    tâche et nous l'ont fait aimer. 
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Nous ne pouvons tout d'abord oublier la bienveillance que
                    nous ont témoignée nos premiers Maîtres de l'École de
                    Médecine de Tours. 
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Les quelques années que nous avons passées à Lyon nous
                    ont permis d'apprécier la haute culture intellectuelle des
                    Maîtres de cette faculté. 
                  
                  
                  
                  
                                 
                    M. le professeur agrégé Claude nous a guidé dans l'étude
                    des maladies nerveuses : qu'il veuille bien recevoir ici
                    l'expression de nos vifs remerciements.  
                  
                  
                  
                  
                                 
                    M. le professeur agrégé Démelin nous a donné dans son
                    service de l'Hôpital Saint-Louis un enseignement
                    essentiellement pratique de l'obstétrique, qui a laissé
                    dans notre esprit une impression ineffaçable.  
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Nous tenons à remercier tout particulièrement M. le
                    professeur agrégé Léon Bernard de nous avoir inspiré le
                    sujet de cette thèse. Nous lui sommes profondément
                    reconnaissant de la bienveillance qu'il n'a cessé de nous
                    témoigner pendant notre séjour dans son service à
                    l'Hôpital Laënnec et des conseils qu'il nous a prodigués;
                    nous n'oublierons jamais les bontés que ce Maître dévoué
                    a eues pour nous. 
                  
                  
                  
                  
                                 
                    M. A. Caïn, interne des Hôpitaux, nous a aidé de ses
                    précieux conseils : qu'il soit assuré ici de notre
                    reconnaissance.          
                  
                  
                  
                  
                          
                    Introduction 
                  
                  
                  
                  
                              
                    Depuis
                    le mois d'octobre 1911, notre Maître, M. le professeur
                    agrégé Léon Bernard, a systématiquement traité par la méthode
                    de Forlanini (pneumothorax artificiel) tous les
                    tuberculeux qu'il a trouvés justiciables de cette
                    thérapeutique dans son service de l'Hôpital Laënnec, et
                    il nous a fait le très grand honneur de nous confier ces
                    malades.  
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Procédant
                    nous-même aux réinsufflations et parfois même aux
                    premières insufflations, nous avons pu nous rendre compte
                    de la simplicité de l'instrumentation et de la sécurité
                    de la méthode telle que l'a réglée le docteur Kuss; nous
                    avons pu en même temps constater les résultats parfois
                    surprenants qu'on obtient grâce à une compression
                    pulmonaire suffisante et longtemps
                    prolongée.   
                     
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Dans ce modeste travail nous rappellerons d'abord la
                    technique de Kuss, à laquelle nous nous sommes toujours
                    conformé. 
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Après avoir insisté sur la bénignité du pneumothorax
                    artificiel et sur le caractère exceptionnel des accidents
                    qu'il peut entraîner, nous montrerons que sa
                    symptomatologie est éminemment variable et n'offre que de
                    rares points communs avec celle du pneumothorax
                    spontané.  
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Cette méthode a été réservée jusqu'ici à une
                    catégorie assez limitée de faits et appliquée presque
                    exclusivement à des tuberculeux présentant des lésions
                    avancées et cavitaires nettement unilatérales; il semble,
                    à l'heure actuelle, que les indications de la méthode
                    doivent être étendues et qu'on doive en faire bénéficier
                    des sujets dont les lésions sont moins accentuées. 
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Sur la totalité des malades soignés dans le service ou à
                    la consultation du docteur Léon Bernard, nous n'avons
                    trouvé qu'un nombre relativement restreint de tuberculeux
                    susceptibles d'être traités par la méthode de Forlanini :
                    nous rapportons dans leur détail leurs observations.  
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Le pneumothorax artificiel reste donc une méthode
                    d'exception, tout au moins dans la clientèle hospitalière.
                    Il n'en est pas moins vrai que, dans tous les cas où nous
                    avons pu réaliser le pneumothorax, celui-ci nous a donné
                    des résultats encourageants que nous avons étudiés.  
                  
                  
                  
                  
                                 
                    Nous croirons avoir fait oeuvre utile si ce travail
                    entraîne chez ses lecteurs la conviction que la méthode de
                    Forlanini doit être placée au premier rang parmi les rares
                    moyens d'action dont nous disposons à l'heure actuelle
                    contre la maladie
                    tuberculeuse.                            
                     
                  
                  
                  
                  
                    
                  
                  
                  
                  
                    
                  
                  
                  
                  
                    
                  
                  
                  
                  
                  L'hôpital
                    Laennec 
                  
                  
                  
                  
                    
                  
                  
                  
                  
                    
                  
                  
                  
                  
                  Étudiants
                    et professeurs de l'Hôpital Laennec 
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                           
                  
                  
                  
                  
                                                                      
Étudiants en médecine de
                    l'Hôpital Laennec
                     
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                   
                     
                  
                  
                  
                  
                                                                      
   Illustration du travail au
                    quotidien
                     
                  
                  
                  
                  
                     
                   
                   
               © Copyright
2013 - Bernard Robert. Tous droits réservés 
                     
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                               
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